La planification de la nutrition animale permet à l'agriculteur de réduire ses coûts et d'augmenter sa production. L'alimentation des bovins est choisie en tenant compte de quelques méthodes. Selon les experts, c'est le secret pour diminuer les coûts des aliments et développer la production. L'analyse des troupeaux implique la formulation de rations alimentaires adéquates. Quels sont alors ces moyens ?
L’évaluation du troupeau.
La première méthode pour nourrir le troupeau part de l'évaluation du bétail à la ferme. Ce qui détermine le nombre d'animaux et leur sexe. Les bouvillons, les vaches et les taureaux nécessitent des régimes alimentaires différents. Les vaches sont celles qui ont le régime le plus difficile à formuler. La raison, c’est qu’elles traversent des périodes de reproduction qui déterminent quand elles ont besoin de plus ou moins de nutriments dans leur alimentation. Les bovins maigres sont priorisés pour créer un régime qui leur permet de reprendre du poids. Ensuite, les vaches laitières sont classées. Elles ont besoin d'une ration plus importante que celles qui sont en gestation. Alors que les bovins à l'engrais consomment des rations de qualité, surtout des mois avant d'être envoyés à l'abattoir. Il faut aussi le différencier. Si les bovins sont en croissance, ils sont entretenus pour conserver leur poids, afin qu'ils le perdent ou prennent quelques kilos. De même, les bovins en croissance, les jeunes taureaux et les génisses devraient recevoir une nourriture avec plus d'énergie et de protéines que les animaux qui cherchent à préserver leur poids. La race bovine n'est pas exclue lors de l'examen du type d’aliment pour bétail à fournir. On peut penser que ce n'est pas important. Mais déterminer la race du bétail permet de décider comment les nourrir. Ce dont chacun aura besoin pour grandir en bonne santé et être des animaux fertiles.
L’analyse du fourrage.
La deuxième méthode fait référence à l'évaluation du fourrage et du supplément, qu'il s'agisse de foin, de céréales, de silo ou de mélanges. Les qualités protéiques des fourrages varient selon les régions. Ce qui aidera l'éleveur à savoir quelle nutrition animale supplémentaire donner aux animaux pour pallier le manque de qualités nutritionnelles. Le fourrage naturel ne manque jamais. L'approvisionnement en qualité et en quantité de pâturages est la chose de base. Il y a des éleveurs qui pèchent en cherchant à faire des économies et n'investissent pas dans la gestion des pâturages. La supplémentation est le deuxième choix nutritionnel à choisir. Les rations choisies dépendent du fait que le bétail soit laitier spécialisé, viande ou à double usage. L'amélioration des pâturages et l'utilisation de diverses légumineuses sont une mesure rentable. Surtout pour le producteur qui souhaite des résultats satisfaisants en termes de quantité et la qualité du lait. Il faut souligner qu'avant de penser à la génétique du bétail à incorporer à la ferme, il faut faire l'amélioration des pâturages. Un animal mal nourri n'aura jamais une bonne production.
La conception de la ration à fournir.
L'agriculteur qui a atteint ce point doit sortir papier et crayon pour calculer la ration pour approvisionner ses animaux. Il est important de connaître et de pouvoir calculer les besoins quotidiens du bétail. Typiquement, un bovin mange entre 1,5 % et 3 % de son poids corporel par jour, avec une moyenne de 2,5 % de son poids. La mesure moyenne de la nourriture à fournir à chaque animal est calculée avec le poids en livres ou en kilogrammes de l'animal divisé par 0,025. Ce qui donnera la ration quotidienne totale à donner. Faites attention au fait que les vaches en lactation consomment 50 % ou plus de ce qui est considéré comme normal. Cela signifie qu'au lieu de consommer 2,5 % de leur poids, ils en mangeront environ 5 %. L'aliment pour bétail devrait inclure des protéines, de l'énergie, des minéraux et de l'eau chaque jour. Les experts en santé animale suggèrent aux éleveurs de demander conseil pour améliorer la production de leur ferme.